La commune possède de remarquables bâtiments et constructions témoins de son riche passé :

 

  • Trois moulins à huile à Piedivaldo (2) et Molino Bianco.
  • Un moulin à huile dit u fragnu di u rossu.
  • Un pressoir à vin à Vincinacce.
  • Quatre séchoirs à châtaignes (e Ceppe, Pian di Vallu (2) et San Tomè).
  • Huit remises agricoles dans les terres méridionales.
  • Trois fours à pain (a Cima, Pian di Vallu et Vincinacce).
  • Une forge à Pian di Vallu.
  • Trois fontaines, un lavoir.

Géologie et relief

  • Santa-Lucia-di-Mercurio se trouve en majeure partie dans la dépression centrale de la Corse, axée sur un réseau de fractures et s’étendant de L’Île-Rousse à Solenzara en passant par Corte, à l’est de la Corse alpine (ou orientale) limitée au tiers NE de l’îleNote 1.

    « À l’Éocène supérieur, on assiste à l’éjection vers l’ouest des nappes de Balagne, du Nebbio et de Santa Lucia. » Coïncidant grossièrement avec la dépression centrale, la nappe de charriage de Santa Lucia comprend un socle et sa couverture conglomératique ; elle est charriée sur le parautochtone (terrains faiblement déplacés) de Sant’Angelo. Sa position par rapport aux schistes lustrés n’est pas claire1.

    Sur un socle cristallin la couverture autochtone comprend une couverture sédimentaire autochtone de la Corse ancienne, nappe océanique de marge continentale (Permien à Eocène). Son sol est composé de sédiments secondaires et tertiaires. Il a permis déjà au Moyen Âge, des cultures en terrasse en haute altitude jusqu’à 1 000 m et plus. Ces terrasses (lenze) sont encore visibles de nos jours, notamment sous la chapelle rurale ruinée de Santa Servanda (1 043 m d’altitude).